Aujourd’hui, c’est ascenceur émotionnel à l’envers. J’ai enfin eu ma soirée, je suis seule chez moi, j’ai pu prendre un vrai bain et j’ai commandé des sushis. J’adore les sushis, pour une raison étrange, mais c’est tellement bon cette connerie. Du riz, des algues, du poisson cru et un goût de nirvana au bout de la langue. Je me mate gentiment la nouvelle série Canal +, Flash Forwards, pour voir ce que ça va donner. Pour le moment, je suis assez sceptique. Disons que ça manque d’une cohérence certaine et d’un rythme minimum. Quoi que. Dans le fond, l’idée est intéressante… Black Out total sur la planète pendant 2minutes et 17 secondes pendant lequel le reste de l’Humanité voit l’avenir. Psychologiquement, ça nous amène à nous interroger. On ferait quoi si on avait un exemple de ce qu’on pourrait devenir dans 6 mois? Juste un petit extrait, un petit quelque chose. 2 minutes, qui nous dirait ce qu’on sera. Sera-t-on seulement encore en vie? Et si dans 6 mois, à l’heure précise, on se retrouve en train de fumer bêtement une clope sans certitude de rien sinon qu’on aura survécu aux 6 mois précédents (et donc à une nouvelle période de partiels, youpi). Je crois qu’on perdrait la tête, qu’on deviendrait tous fous. Rapidement, ça me rappelle un livre – mais le lien est extrêmement distendu – qui s’appelle La Part de l’Autre. La Part de l’Autre, c’est la dissociation de la vie d’une personne à la seconde précise où une information décisive est arrivée dans sa vie. Cette personne, c’est Hitler, le jour où il a été refusé à l’école des Beaux Arts de Vienne. Le Hitler que le monde a connu a donc été refusé. L’Autre, lui, a été accepté. De là en découle deux histoires d’un monde en mouvement perpétuel. La place des choses, le puzzle, la mosaïque, tout ça. Toujours est-il que j’ai rien à vous dire mais que je vous conseille fortement ce livre d’Eric Emmanuel Schmitt. Et puis matez un peu cette série américaine bizarre, elle est prometteuse. Bonne soirée, bon dimanche, j’me rattrape mardi.