Aujourd’hui est jour de contrariété, oui. J’ai bien conscience que c’est le deuxième article que je poste ici presque de mauvaise humeur mais, là, c’est différent. On les accumule un peu. Soirée – hier – sobriété et – ce matin – gueule de bois. Je songe à me résigner et à accepter le fait qu’ingurgiter d’énormes quantités d’alcool ne fera que servir ma migraine du lendemain… Constat ce matin, à peu près 70 visites hier & ma promesse facebook « si plus de 50 visites, je poste un article dimanche ». Je suis une femme de paroles, au risque que ça vous étonne. Et enfin, la dernière mais pas la moindre, je n’ai aucune idée de la catégorie dans laquelle je vais pouvoir classer cet article et, ça, ça m’agace un peu quand même.

Je pourrais le mettre dans Litté mais quand bien même le style est présent je ne fais pas vraiment une critique littéraire… Je pourrais le mettre dans Ecran, parce que c’est du spectacle et que ça se regarde sur un écran… Je pourrais le mettre dans Blablabla parce qu’au final ça parle de tout et de rien… Je pourrais le mettre dans Chesterfield, parce que ça fait partie de mon bordel quotidien… Je pourrais le mettre en non classé, parce que c’est un OINI (Objet Internet Non Identifié). Le Reilly, tu me fais chier.

Ahah. L’animal a été cité. C’est là que la rédaction de l’article devient intéressante. Benjamin Le Reilly. Bête étrange. Polymorphe. Schizophrène, même. Mais voilà, faut se faire une raison, Le Reilly est bien vivant et il est réel (shit).

Le Reilly, d’abord, c’est un blog (http://thebestplace.fr/). Ouais, un concurrent mais, on s’en fout, il était là avant nous.

Et puis, Le Reilly, c’est aussi un mec qui sait lire. Sans déconner. Le truc qui est sympa, c’est que non seulement il lit mais en plus il partage. Une bonne partie de ses notes quotidiennes sont des critiques littéraires de livres qu’il a lu et l’avis est souvent éclairé bien que je noterais une toute petite lacune sur l’aperçu du style que j’aimerais parfois plus étudié mais c’est mon côté perfectionniste et mono maniaque qui veut ça, Chester m’en garde. Au final, il propose quand même à ses lecteurs un panel varié de livres possiblement consommables. Un peu trop varié, parfois, hétéroclite mais ça a ses avantages & ses inconvénients.

En plus, Le Reilly il a une culture cinématographique. Personnellement, à ce sujet là, les trois quarts des trucs qu’il dit me passe au dessus de la tête mais comme pour le livres, ses critiques sont étayées, ses propos bien argumentés et les bandes annonces proposées souvent surprenantes (il m’a donné envie d’aller au cinéma une ou deux fois, quand même). Après, LE film, selon lui, c’est Bad Boys II quoi. Chacun ses goûts, chacun ses choix.

Bon. Le Reilly, en plus de lire & d’aller au cinéma, il écrit aussi. Vous avez deviné, il écrit un peu sur tout, il écrit ses notes dans son putain de bordayl (copyright attribué à l’OINI sujet de l’article) de blog. Le style est sympa, plutôt léger avec une syntaxe plus que très respectable. J’aime bien le ton direct qui permet de voir la personne un peu comme un pote, on partage un bout de son encéphale le temps de dix minutes de lecture avec deux trois touches d’humour, de l’énième degré et une ponctuation – Chesterfield blesses you dear – presque non critiquable (ce qui venant de moi relève presque du défi). Mais le pire, dans tout ça, c’est que – certes – il bloggue… Mais il écrit tout court. J’ai jamais pris le temps de m’intéresser à ça mais sa note 666 m’a donné envie de me pencher sur son cas. LeReilly, quand il sera grand, il aimerait bien faire « publié ». Des aperçus que j’en ai eu et au regard du personnage, j’ai envie de vous dire que c’est faisable. On en reparlera dans quelques années, qui sait (et à ce moment là, rappelez-vous que j’ai été l’une des premières à vous en parler. Ça me donnera un caractère précurseur dans votre esprit et j’aime ça).

Et c’est pas fini. Non, non,non. LeReilly je l’aime bien parce qu’il est aigri dans le fond, mais aigri mignon, c’est paradoxal, d’un nouveau genre mais ça a le mérite de faire rire. Derrière son air vénère se cache un candide. A moins que ce soit l’inverse. Ou l’opposé. Ou le contraire. Il aime bien nous mener en bateau, en fait…

Je vais pas non plus traîner des pages et des pages sur un blog que je lis depuis plus d’un an maintenant, hein, mais il y a encore une chose à dire. Ce que j’apprécie particulièrement avec le monsieur, c’est qu’au-delà du Reilly, ya un mec. Ce mec là il est vivant. Ça veut dire qu’il y a dialogue, il y a échange et parfois débat et c’est ça qui rend vraiment ce blog comme thebestplace.

 

C'était Cendar en direct live de sa gueule de bois
Depuis derrière sa tasse de café & sa clope.

Bon dimanche à tous !